Aucune : Dans ce cas, le choix d'un objectif historique est interdit.
Prospective : Les immobilisations totalement amorties ne sont pas sélectionnées. On peut choisir un objectif historique pour conserver une trace de l'ancien calcul. Pour les autres objectifs, le nouveau plan d'amortissement sera pris en compte à partir du premier jour de l'exercice en cours (conservation de l'antériorité). Dans le cas où la nouvelle durée est inférieure à la durée d'amortissement déjà écoulée (renouvellement), on retient l'hypothèse qu'on ne crée pas les immobilisations de remplacement. Ceci revient à modifier seulement les dates d'acquisition et de mise en service de l'immobilisation : nouvelle date égale à date de fin d'amortissement plus un jour.
Exemple : Immobilisation acquise le 01.01.1982 en linéaire sur 45 ans. En 2004, donc après 22 ans d'amortissement, on veut éclater cette immobilisation en trois composants avec les durées suivantes : 50 ans, 25 ans et 15 ans. Pour la nouvelle durée de 15 ans, on considère qu'il y a eu un renouvellement au terme de l'amortissement, soit le 31.12.1996. Nouvelle date d'acquisition = 01.01.1997
Rétrospective : Dans ce cas, le choix d'un objectif historique est obligatoire. Sur l'objectif historique on ne modifiera pas le plan : on gardera le plan d'origine, celui défini dans la règle ne sera pas attribué sur cet objectif. Pour les autres objectifs (correspondant à la nouvelle méthode de calcul), ils seront entièrement recalculés depuis la date d'acquisition avec le nouveau plan d'amortissement (on ne conserve pas l'antériorité). |